L’alerte rouge, déclenchée jeudi 2 janvier à 10 heures (heure locale) en raison du passage du cyclone tropical Bejisa sur l’île de La Réunion, a été levée le lendemain par la Préfecture. L’évaluation des dégâts se poursuit.
Avec des rafales supérieures à 150 km/heure dans les zones habitées et des vagues de plus de dix mètres, ce cyclone est le plus puissant ayant affecté La Réunion depuis le cyclone Gamède en 2007. La Préfecture dénombre pour l’heure un mort et seize blessés. Au plus fort de la crise, 171000 foyers ont été privés d’électricité et 50% de la population n’avait pas d’accès au réseau d’eau potable. De nombreux axes routiers ont été fermés, certains pendant plusieurs jours, et de nombreux dégâts matériels ont été causés. Le secteur agricole a également été durement touché.
Dès le déclenchement de la pré-alerte cyclonique, les équipes de la Croix-Rouge française se sont mobilisées. Une trentaine de bénévoles de la Délégation territoriale de la Réunion a ainsi été déployée dans cinq centres de vie et un centre d’hébergement d’urgence, en appui aux communes. Dans ce cadre 400 kits d’hygiène personnelle et 120 lits picot ont été mis à disposition par la Plateforme d’intervention régionale (PIROI) de la Croix-Rouge française.