C’est une inondation temporaire des zones côtières par la mer. Il existe plusieurs types de submersion marine. A la Réunion on retrouve principalement une submersion par franchissement de paquets de mer qui correspond au passage des vagues par-dessus les défenses naturelles ou artificielles.

La Réunion est exposée à trois grands types de houles : les houles d’alizés et houles australes durant l’hiver austral et les houles cycloniques en lien avec le passage d’une tempête ou d’un cyclone à proximité de l’île.

Quelle que soit son origine, la houle, accompagnée lors des épisodes cycloniques d’une élévation du niveau de la mer liée à la diminution de la pression atmosphérique, génère des phénomènes de submersion dans les zones les plus basses de l’île.

Dans certains cas, les vagues franchissent le haut de plage et peuvent conduire très ponctuellement à des hauteurs d’eau importantes.
Outre les inondations liées aux houles australes et cycloniques, La Réunion est également concernée par le risque Tsunami.

Ces dernières années, la submersion marine par les houles a été l’aléa le plus meurtrier à La Réunion
 
Le séisme de Sumatra de décembre 2004 a mis en lumière l’exposition de l’île au risque de tsunamis avec l’observation de hauteurs de vagues déferlantes de 1 à 2 mètres dans les ports provoquant d’importants dégâts.

La vigilance et la connaissance sont essentielles pour faire face au risque de submersion marine. Météo France établit des vigilances vagues submersion.

En cas de menace, le plan ORSEC “Vigilances Météorologiques et Crues” est déclenché. Il permet d’anticiper, par une annonce précoce, une situation difficile et assure simultanément l’information la plus large possible des médias et de la population en diffusant les conseils et les consignes de comportement adaptés à la situation.

En cas de vigilance vagues submersion, je circule avec précaution en bord de mer, je limite ma vitesse sur les routes exposées à la houle.
Pour les plaisanciers, et les professionnels de la mer : je ne prends pas la mer et je protège les embarcations en les mettant à l’abri ou en les sortant de l’eau. Je ne me baigne pas.

Je reste très vigilant, je ne m’approche pas du bord de l’eau et je me méfie des rouleaux (même une zone à priori non exposée – rebord de falaise par exemple – peut être balayée par une vague soudaine plus forte que les autres).