Le 13 octobre a été désigné journée mondiale de la prévention des catastrophes par l’Organisation des Nations Unies. C’est dans ce contexte que la Croix Rouge de Maurice (CRMu) a voulu marquer cette journée par une séance de contage de « l’île aux Mille Dangers » à l’école pré-primaire Happy Angels avec plus d’une dizaine d’enfants. L’occasion de rencontrer parents et enfants afin de les conscientiser sur les précautions à prendre avant, pendant et après une catastrophe naturelle.


Le 13 octobre a été désigné journée mondiale de la prévention des catastrophes par l’Organisation des Nations Unies. C’est dans ce contexte que la Croix Rouge de Maurice (CRMu) a voulu marquer cette journée par une séance de contage de « l’île aux Mille Dangers » à l’école pré-primaire Happy Angels avec plus d’une dizaine d’enfants. L’occasion de rencontrer parents et enfants afin de les conscientiser sur les précautions à prendre avant, pendant et après une catastrophe naturelle.

Émerveillés par les personnages du conte, les enfants ont été captivités par leur aventures à travers l’île aux mille dangers et ont très vite appris les bons gestes en cas de feux, de cyclones, de tremblements de terre ou de tsunamis. Les parents se sont également prêtés au jeu avec « Les Aventures de Dood », un jeu grand format sur les aléas naturels, composé de questions-réponses sur les catastrophes.

Présente lors de cette séance de contage, Daisy Poinen âgé de 84ans, s’est rappelée de la fois où un cyclone avait complétement détruit sa maison alors qu’elle était encore enfant. Sa famille et elle ont dû trouver refuge chez des parents proches. « Alors que le cyclone passait à son point le plus proche, notre maison était déjà inondée. Les feuilles de tôles tremblaient. Nous avions vraiment peur. C’était effrayant. Mais cela fait longtemps que l’île n’a pas vécu un cyclone de forte intensité » témoigne Daisy.

Un autre parent, Williane Martin de Beau Bassin, a voulu partager son expérience de l’époque où elle et ses frères et sœurs se préparaient à l’approche d’un cyclone. « C’était à la fois effrayant et excitant, car on allait à la boutique du coin pour s’approvisionner. De l’huile, des bougies, de la farine, des biscuits. On devait également passer à la station d’essence pour acheter du pétrole. », se souvient-elle. Apres le passage du cyclone, sa famille et elle aidaient les voisins dont les maisons étaient écroulées ou inondées. « La solidarité primait. Aujourd’hui avec la technologie, la jeune génération n’a pas peur à l’approche d’un cyclone. Les jeunes ont tous les moyens de suivre sa trajectoire sur internet. Et les cyclones que nous avons vus ces dernières années étaient de faibles intensités » nous raconte Williane.

Cet exercice effectué dans les écoles primaires et dans les communautés à travers le pays depuis le début de l’année a connu un franc succès auprès des enfants. Elle comptabilise à ce jour, plus de 500 enfants formés par les volontaires de la CRMu sur les bons gestes à prendre lors des catastrophes naturelles.